Les entreprises modifient leurs modes d’action en fonction de leurs évolutions. Le service social du travail s’adapte. Ces 60e Journées du travail avaient pour but d’exposer ces mutations et leurs conséquences.
L’évolution des entreprises, causée par le développement de nouvelles technologies, du numérique, des neurosciences et plus généralement par les évolutions sociétales, entraîne des changements dans les conditions de travail, les formes d’emploi, les statuts des travailleurs… Face à ce constat, comment intervient le service social du travail ?
La première journée, en première partie de ce dossier, avait pour objectif de mieux comprendre ces transformations. La place grandissante du numérique et d’Internet entraîne des bouleversements, notamment du temps de travail, ce qui n’est pas sans conséquences sur les relations professionnelles, le sens du travail et la santé du travailleur. Certains travailleurs, indépendants, auto-entrepreneurs et intermittents se font entendre, tandis que d’autres préfèrent changer de travail, malgré un salaire moindre. Le service social du travail s’adapte et de nouvelles formes d’accompagnement se développent.
La deuxième journée, en seconde partie de ce dossier, était centrée sur l’impact du numérique, l’hyper-performance, l’interférence de la vie professionnelle et de la vie privée, ainsi que leurs conséquences tel que le burn out, et examine l’action du service social du travail. Celui-ci doit être créatif, pour proposer différentes formes d’accompagnement, et assurer l’interface entre l’employeur et le salarié, tout en respectant ses principes éthiques et déontologiques.
Ont participé au n° 273 : Sidi Mohammed Barkat, Véronique Bayer, Frédéric Bizard, Olivier Blandin, Sophie Cot-Rascol, Pauline d’Anjou, Christine Dubreuilh, Barbara Gomes, Gaëtan Grafteaux, Laurence Lebouvier, Joran Le Gall, Danièle Linhart, Sofia Pereira, Pauline Perez, Tué Tam Pham Thi, Emmanuelle Prouet, Marie-Josette Terol, Sophie Thiéry, Marie Thorigny, Sarah Toulotte.