Le premier numéro des Feuillets de l’Association nationale des assistantes sociales diplômées d’État (ANASDE), ancêtre de La Revue française de service social, a été publié en avril-mai 1946. Depuis plus de 70 ans, l’ANAS produit, écrit et publie.
Elle marque ainsi notre histoire professionnelle et construit les éléments significatifs de la pensée collective de la profession d’assistante de service social. C’est au cours de ces tournants, ces moments de clivage, de changement, de crise, que la pensée de la profession s’est construite, entre continuité et changement.
Continuité pour rester ancrée dans les valeurs et finalités de la profession, mais aussi changement pour créer les conditions du renouveau, des ajustements, tirer les conclusions qui orienteront l’action. C’est cette capacité de changement qui donne à notre profession son dynamisme, c’est la continuité qui lui permet d’affirmer les invariants, l’essence même de la profession.
Les périodes choisies sont des moments de rupture et de transformation. Tout d’abord une présentation de la période permet de contextualiser les écrits publiés par l’ANAS au cours de cette époque. Un choix de quelques articles pour chaque période nous fait retrouver les positions de l’ANAS au long de son histoire. Ce dossier s’achève par les mots de la précédente présidente de l’ANAS qui reprend les interrogations d’aujourd’hui.
Ont participé au n° 266 : Henri Pascal, Cristina De Robertis, Anne-Brigitte Cosson
Les autres articles publiés sont en grande majorité écrits par les différentes présidentes qui se sont succédé à la tête de l’association.
Créée en 1945, L’Association nationale des assistants de service social (ANAS) a établi le Code de déontologie du service social et fédère les assistants de service social autour des valeurs qui sous-tendent leur profession.
