L’intervention sociale d’aide à la personne (ISAP) est quant à elle une notion introduite pour la première fois en 1996. En France, Cristina De Robertis publie en 1981 un ouvrage intitulé Méthodologie de l’intervention en travail social qui replace l’action professionnelle dans une dynamique en perpétuelle évolution et qui s’appuie sur les sciences humaines, de la psychologie à la sociologie, en passant par la philosophie ou l’ethnologie, sans oublier l’économie, le droit ou l’histoire.
Lors de ses préconisations, en 2000, le Conseil économique et social a rappelé: « Pour donner tout son sens au travail social, les bénéficiaires doivent être acteurs de leur propre devenir; c’est à partir de leurs attentes, de leurs problèmes, de la perception qu’ils ont de leur propre devenir, de leur potentialité visible ou à faire émerger, que doit se développer le travail social. »
Au-delà des connaissances théoriques de la méthode, c’est au cours des stages et de notre expérience professionnelle que les pratiques se forment et évoluent au contact du public. La levée des à-priori et l’attitude de non-jugement du professionnel sont primordiales dans l’accompagnement social. Nos références ne sont pas pas celles de l’autre et il est important de développer notre capacité d’adaptabilité et de prendre en compte la réalité objective.
À travers ce numéro, nous nous intéresserons à l’influence du contexte social sur l’usager et la clinique. Comment la clinique est-elle transformée suite aux évolutions qui affectent le sujet dans ce contexte ?
Ont participé au n° 265 : Didier Bertrand, Brigitte Bouquet, Catherine De Béchillon, Cristina De Robertis, Dominique Durand, Marie-Henriette Etcheverry, Annie Gusew, Hélène Lapostolle, Mathilde Legrand, Agathe Legros, Charline Olivier, Geneviève Perrot, Lucie Pradier, Brigitte Rizzo, Julien Tardif